Le dimanche 2 juillet 2023, comme dans toutes les communautés néo-apostoliques à travers le monde, s’est tenu le service divin en faveur des défunts. Cependant, à Bongengi, cette célébration a revêtu une signification particulière pour l’Église territoriale de la RD Congo Ouest dans son ensemble. C’est dans cette communauté que l’apôtre de district a célébré ce service divin et a dispensées les sacrements pour les âmes de l’au-delà.

Située dans le champ apostolique de Kinshasa Ouest, la communauté Bongengi, qui signifie « lumière » (en lingala, l’une de 4 langues nationales du Congo), a enfin porté dignement son nom en ce jour spécial pour l’Église, tant dans sa partie visible que dans sa partie invisible. Comme chaque premier dimanche de juillet, de nombreuses âmes invitées à l’admirable lumière du Christ ont reçu des mains de l’apôtre vivant les actes de salut.
Un dimanche pas comme les autres
Lors de ce service divin pas comme les autres, l’apôtre de district Michael Deppner, l’officiant du jour, a centré sa prédication autour de l’Épître de Paul aux Romains 10:13 (Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé.). Il a dès l’introduction précisé que c’était un dimanche de fête.
Si nos bien-aimés de l’au-delà peuvent se joindre à nous à chaque service divin, pourquoi ce jour est-il si particulier ? A l’ambassadeur de Jésus-Christ de répondre : « Aujourd’hui, certaines [âmes] seront baptisées (…) ». C’est donc une fête car ces âmes rejoignent l’Église, épouse du Christ », a-t-il ajouté.
L’homme de Dieu a tenu à insister sur le fait que « nous ne prions pas pour les morts », mais plutôt « nous intercédons auprès de Dieu pour leur salut », car cet acte n’est accompli que par amour, amour qui a été déversé dans nos cœurs lors de notre Saint Sceau. Pour l’apôtre de district, « cet amour nous pousse à nous mettre au travail » et à faire du bien à notre prochain, car « les paroles ne suffisent pas, elles doivent être étayées par nos actions. »
Toutes les invocations sont-elles exaucées ?
L’apôtre de Jésus a déclaré que toutes nos prières ne sont pas toujours exaucées. Pourquoi ? Les explications fournies par l’officiant du jour ont clairement montré que « cela dépend entièrement de la volonté de Dieu ».
« Le Seigneur, dans sa souveraineté, décide quand et comment il peut apporter son aide et son soutien », a-t-il expliqué à l’assemblée. Cela dépend également de la personne qui sollicite l’aide de Dieu. L’homme qui demande l’aide de Dieu doit avoir l’amour et reconnaître que Dieu nous aime quoi qu’il arrive. Il doit aussi savoir que Dieu veut notre salut, a ajouté l’Apôtre de district.
Tous ceux qui ont fait appel à Jésus n’ont pas toujours obtenu ce qu’ils demandaient. Pour le prouver, l’apôtre de district a cité l’histoire des frères qui se disputaient un héritage et celle de l’attente des Juifs pour une délivrance de la domination romaine. Le Fils de Dieu leur a répondu que cela n’était pas sa mission. Il voulait plutôt amener son peuple à une communion éternelle avec lui (le sauver du mal), a expliqué l’ambassadeur du Christ. On peut facilement imaginer leur déception.
Lorsqu’on se demande pourquoi
Pour l’officiant du jour, certaines âmes peuvent être envahies par la déception et se demander « pourquoi » lorsqu’elles avaient invoqué le Seigneur elles n’avaient pas obtenu de réponse. Elles peuvent même se poser la question de savoir pourquoi venir devant l’autel de grâce aujourd’hui, car elles estiment qu’elles n’ont plus besoin de Dieu à présent.
L’exhortation de l’Apôtre de district est que chaque fois que nous nous posons la question « pourquoi », comme Job en son temps, et même lorsque nous n’avons pas de réponses, nous ne devons pas oublier que :
- Notre Dieu est grand et nous sommes petits, et la grandeur de son amour couvre tout le monde.
- Notre Dieu est miséricordieux, il veut le salut de tous (qu’on soit vivant ou mort).
L’ambassadeur de Dieu a souligné que lorsque nous invoquons le Seigneur, nous devons être prêts à faire sa volonté. La volonté de Dieu pour les âmes défuntes est chacun puisse s’approcher de l’autel de grâce où se trouve l’apôtre vivant pour recevoir les actes de salut. Nous devons également faire preuve de patience afin qu’au moment venu nous puissions « servir et régner avec Christ », pendant le millénaire de paix.
Il est à noter que l’apôtre de district a profité de cette rencontre, avec le peuple de Dieu du champ apostolique de Kinshasa Ouest, pour sensibiliser à propos de la visite de l’apôtre patriarche Jean-Luc Schneider.
J’ai Bien mon église néo-apostolique
Jolie